Transylvanie – Les églises fortifiées du pays des Sicules
Le but premier de cet ouvrage est de permettre à un public francophone de mieux connaître une région dont il entend parler de plus en plus, sans nécessairement pouvoir la situer géographiquement. Rares sont ceux qui peuvent aller au-delà des poncifs habituels sur la Transylvanie; encore plus rares, ceux qui en connaissent quelques éléments d’ordre culturel, en étant capables de les remettre dans un contexte historique. S’ils ont entendu parler d’églises fortifiées à l’intérieur de l’arc des Carpates, c’est généralement de celles de la population «saxonne». Ces édifices sont plus imposants, généralement mieux conservés parce qu’il y a eu des crédits pour le faire, et plus connus parce qu’on en a édité des ouvrages de vulgarisation dans différentes langues occidentales. Il n’en est pas de même pour les églises fortifiées des Sicules.
Le livre
Image de couverture
La première communication faite sur le thème traité dans ce livre remonte à l’automne 2011, lors d’une rencontre organisée au Musée national des Sicules (Székely Nemzeti Múzeum), à Sfântu Gheorghe/Sepsiszentgyörgy (CV). Elle apporta une vision de l’espace bâti, élargie à la dimension religieuse et artistique par rapport au sujet central de la conférence: «Châteaux, manoirs et leurs habitants dans l’ancien Székelyföld».
Une présentation plus systématique du livre fut faite, en automne 2014, dans l'ancien monastère des Franciscains de Cluj-Napoca/Kolozsvár (CJ), dans le cadre d'une exposition itinérante sur le patrimoine bâti des Hongrois du bassin des Carpates, organisée par la filiale de Transylvanie de l'Ordre des Architectes de Roumanie.
L’étude présentée n'a aucune prétention académique; elle veut simplement fournir aux lecteurs francophones – et surtout à ceux qui visitent la région – une bonne approche scientifique et culturelle d’un aspect bien spécifique du patrimoine des Sicules dans le Székelyföld: les églises fortifiées. Après une présentation globale de la Transylvanie sous l’angle historico-géographique et socio-culturel, les églises analysées sont replacées dans leurs contextes géographique, historique, archéologique, architectural, artistique et culturel en général. Une troisième partie – formée d’une bibliographie, d’un glossaire et d’un index détaillé – donne une base de départ pour permettre à ceux qui le désirent d’approfondir leurs recherches. Une large section présente aussi le livre aux populations du pays, en hongrois et en roumain, ainsi qu’un résumé en allemand et en anglais. Plus de 500 documents (photos, cartes et plans) illustrent l’ouvrage et permettent de concrétiser les éléments abordés.